Filth in the beauty [Athéa]

Messages : 135 Date d'inscription : 20/12/2008

Avance. Merde mais qu’est-ce que tu fait gamin ? Aller, avance, plus vite, ils te rattrapent. Ne vois-tu pas sa haine, sa fureur. Tu a tout gâcher, morveux. Aller, avance, ne te laisser pas attraper. Ne le laisse pas. Pas lui. T’en a déjà trop fait. Aller, avance, court, ils sont juste derrière toi. C’est tout ce que tu sais donner ? Elle ça n’est pas sa vie qu’elle t’a sacrifier. C’est tout ce que tu peut faire pour elle ? Avance… prouve que tu vaux quelque chose pour une fois…

Chacun de ses muscles hurlant de douleur, Yuichi ne ralentissait pourtant pas. Les mâchoires serrées, hanté par des démons dont il ne se débarrasserais pas de si tôt, le jeune homme était affaiblis et tremblait de fièvre. Pourtant, déjà très pâle, le garçon semblait blanchir à vu d’œil. Serrant contre lui un petit paquet, il semblait y tenir bien plus qu’à lui même, le protégeant de toutes les agressions extérieurs. Lui, en revanche était encore plus mal en point encore qu’il n’y paraissait. Deux côtes brisées. Pourquoi il avait fait ça au juste ? Se battre comme ça, sur un coup de nerf, de désespoir sans doute. Le petit, il avait faillis le perdre. Mais merde, c’était pas avec sa vie qu’il jouait, là. Déconner avec soit même, il le pouvait, mais pas maintenant. Plus maintenant, ce qu’il risquait était bien plus grave. C’était pas quelque chose a négliger. Il fallait qu’il se reprenne. Et vite. Mais pour l’instant, il ne comprenait pas exactement ce qu’il se passait. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il valait mieux qu’il déguerpisse d’ici. Ça faisait bien une demi heure qu’il courrait ainsi dans les rues de Paris, ne connaissant pas la ville, il se perdait et cherchait uniquement a fuir ses poursuivant. A force de provoquer plus fort que lui, il allait finir par y perdre la vie. Et c’était ce qu’il était bien partit pour faire. En particulier avec un petit enfant dans les bras. Seul, il serait rester, se serais pris les coups et aurait répliquer. Ils étaient trop, donc il aurait fini au sol, mais il ne le pouvait pas de toute manière. Il fallait qu’il se barre et qu’il oubli un peut cette fierté mal placé qui lui avait déjà valu tellement de coups.

Ne te retourne pas…

Ils s’approchent…

Ombres sanglantes dans la nuit. Sais-tu qui tu fuit ?

Des vertiges. Le jeune homme avait ralentit sans même s’en apercevoir. Pris par la fièvre, il délirait presque. Tremblant de tous ses membres, le jeune homme s’était arrêter, jetant un regard par dessus son épaule, où étaient-ils ? Serrant le petit contre lui, le jeune homme tituba jusqu’à un mur qu’il percuta, le regard vide. Alors le jeune homme s’affala, protégeant le petit au mieux. Lorsque le garçon atteint le sol, il avait perdu connaissance.

Le petit quitta alors ses bras, Yuichi ne le serrant plus autant. Atteignant le sol, le bambin, petites mains dans une flaque se leva doucement, encore hésitant d’avoir passer tant de temps blottit contre le nippon. Bout de chou aux yeux bridés, les cheveux en batailles. Faisant la moue, il monta sur son protecteur, humidifiant les affaires du jeune homme de ses petites mains. Les mêmes qui allèrent tirer sur une mèche du jeune homme pour le réveiller. Puis sur le bandeau qui couvrait son nez. Étouffe qui tomba sur le coup du jeune nippon qui ne réagis pas pour autant. Les larmes aux yeux, le petit descendit de son protecteur pour aller dans les jambes d’une jeune femme. Haut comme trois pommes, il s’évertua a tirer son mollet pour la faire venir jusqu’à Yuichi. Petit bout qui releva le regard pour regarder au dessus de lui, bien au dessus de lui, retenant ses larmes pour regarder la femme qu’il venait d’attraper. Ses lèvres faisant la moue dans une expression totalement craquante, il continua son manège pour la faire venir.

Jeune nippon, trop jeune d’ailleurs. Bien trop jeune pour être affalé contre un mur dans une rue détrempée. Trop jeune pour s’occuper de ce petit bout. Bien trop jeune pour avoir déjà vécus autant de malheurs et d’atterrir dans un enfer qui aurait du être salvateur.

Vas le chercher jeune femme. Va voir ce beau jeune homme. Cet enfant a besoin de loin. Et lui, il a besoin de ce gamin. Au moins pour ne pas perdre totalement les pédales. Vas l’aider jeune femme. Car s’il s’est écrouler devant chez toi, ça n’est pas forcément pour rien.

Fuit Gamin. Plus vite petit.

Ils sont là ...

Messages : 61 Date d'inscription : 07/01/2009

Encore ce satané réveil qui me tire de mon sommeil ! Cette fois je ne sais plus pourquoi je l'ai activé, certainement un oublie de l'éteindre comme à mon habitude. Je pense m'être écroulée sur mon lit et m'être endormie de suite. Cela doit être pour ça que ce réveil sonne à 9 heures du matin, de toute façon il faut que je me lêve. Je ne vais pas resté toute la journée allongeé dans ce lit à ne rien faire. J'ai besoin de prendre l'air, me dégourdir les jambes. Allez une bonne douche et ensuite petit déjeuner.

Presque vide ! J'ai complètement oubliée de faire les courses, je n'ai presque plus rien dans mon refrigerateur. Il va falloir que j'aille faire le plein de nourritures encore une fois ... Heureusement il me reste du lait et des céréales, mon petit déjeuner préférée. Sans cela je suis certaine de passé une mauvaise journée. Hé oui juste pour un petit déjeuner raté, cela peux pourrir ma journée. Cela à toujours été ainsi et je crois que cela ne changeras pas de si tôt. Allez avale, il faut se nourrir dans la vie ...

C'est parti ! Je vais affronter les gens, les regards et tout ces êtres pressés qui bousculent sans cesse. Je dois être maudite et pourtant j'aime tellement cette ville, je ne pourrais jamais la quitter. Je dois être folle, vraiment givrée pour rester là ! Une veste pour ne pas avoir trop froid et je quitte cette appart que j'ai de plus en plus de mal à supporter. Je ferme la porte à clé, vraiment logique n'est-ce pas ? Je n'ai pas envie de rentré et m'apercevoir qu'il n'y à plus rien chez moi ...

Je marche doucement, sans me pressée. Après tout j'ai la vie devant moi, rien ne sert de courrir après le temps, il vous rattrape toujours. Je poursuit ma route, regardant droit devant moi, mais c'est quoi ça ? Je sent quelque chose sur mon mollet. Je baisse les yeux et ... Oh un enfant .. mais que dis-je ? C'est encore un bébé, un petit enfant tout mignon. Il essaye de tirer ma jambe, il me regarde avec des yeux suppliants remplies de larmes. Je regarde à côté de lui, un homme couché sur le sol. Il est mort ?

Maintenant que je suis là, autant vérifier ! Dans quoi je me plonge encore ?! Mais je ne peux pas laisser ce bambin tout seul dans la rue ! ... Je me baisse et le prends dans mes bras, il va être malade avec ce temps. Il est totalement trempée, pauvre petit bout. Je m'approche du jeune homme qui est par terre, je m'accroupie, le bambin sur l'une de mes jambes. Qu'est-ce que je dois faire ? Je ne suis pas medecin moi ! ... Bon je fais comme je le sent ! Je pose ma main sur son front, il est brulant. Merde ! Je suis paumée, je fais quoi moi maintenant ? Je ne peux décidemment pas me résoudre à laisser ce bambin tout seul et encore moins ce jeune homme ... Je sort un mouchoir de ma poche et éponge le front ruisselant de sueur du jeune homme. J'essaye de le réveillé, pas facile. Le giflé ? ... C'est ce qu'ils font dans les films ! ... Oui ? Non ? Tant pis j'essaye ! ... Finalement cela marche peut-être, il bouge. Allez ouvre les yeux !

- Heu ... Jeune homme ? Vous avez besoin de quelque chose ?

Question stupide, il est malade, je n'ai pas réfléchie avant de parlé. D'ailleurs je ne sais pas quoi dire d'autre ! Espérons seulement qu'il puisse me répondre.

Messages : 135 Date d'inscription : 20/12/2008

Le monde tournait, tournoyait tout autour du jeune nippon. Les rues défilaient mais il ne les voyaient plus; aller, avance gamin, ne t’arrête pas. Mais où vas tu ? Mais le jeune homme ne savais pas où il allait. À vrai dire, il ne savait même plus quel était cette ville. Où était-il ? A qui échappait-il ? Ombres sournoises qui s’insinuaient dans son esprit, y retirant toute trace de raison, échappant à son raisonnement. Pénombre épurée de tout sentiment, personnage fantomatique dans les méandres de lui même, lui soufflant doucement la peur, le désespoir, l’éternelle perdition. Pourtant il ne pouvait se laisser vagabonder à celle ci, même s’il semblait déjà tout perdre. Non, il ne pouvait pas. Mais pourquoi ? Mais merde, qu’est-ce qu’il lui arrivait, brûlant de fièvre, sa perception des choses changeait, désorienté, le jeune homme délirait. Pourquoi se battre ? Pourquoi aller jusqu bout ? Pourquoi continuer au juste ? Alors que tout s’écroulait ?

Court plus vite, le sol s’effondre. Aller, tu lambine. Aller, gamin… que fais-tu, sais tu ce qu’est ce vide, cette profondeur sombre et putride. Sais tu que c’est la réalité qui te rattrape. Tu ne pourras pas lui échapper gamin. Toutes ces larmes, elles sont ta réalité, ces souffrances, pourquoi veux tu y échapper ? Elles sont en toi, tu es cette douleur, tu es cette affreuse calamité de ces hurlements portés par ta fuite. Laisse les t’envahir, ils serons toujours la à présent. Laisse ses larmes couler de tes yeux, tu sais ce qu’elle a vécus, alors pourquoi fuis-tu ? Ces chaînes à tes poignets, ne les vois-tu pas ? Elles t’enferment, te nourrissent, te déchirent, mais ne tente pas de les enlever, la douleur serais trop insupportable, tu sais ce qu’elles sont n’est-ce pas ? Ce que tu es…

Le froid brutal du mur contre lui. Mais tout semblait tourner, se perdre dans le lointain, mais il n’étais déjà plus ici. Des perles de sueurs se mêlant à celles de pluie, le jeune homme ne ressentait déjà plus le froid depuis un moment. Sa peau trempée, il se contentait de serrer le petit contre lui, à peine conscient que l’enfant allait attraper mal. L’esprit vagabondant dans de rues qui n’existaient que pour lui, le jeune homme avait doucement fermer les paupières avant de se laisser emporter dans un océan chaotique.

À peine rattacher à la réalité, le nippon n’avait pas sentis le petit quitter ses bras pour baisser son bandeau et tirer sur l’une des mèches, guidant la pluie sur son visage; ni ne l’avait entendu partir pour aller voir une femme dans la rue pour l’amener ici. Affolé, le petit bout l’avait fait venir jusqu’à son protecteur. Les yeux pleins de larmes, il s’était sentis soulevé puis déposer sur un genoux tendis qu’elle frappait son papa du moment. La regardant effrayer, il sentait pourtant de la douceur dans ses paroles. Elle ne lui voulait pas de mal, pourtant ça ne le rassurait pas totalement pour autant. Alors il se dégagea, laissant quelques larmes coulées. S’en était trop pour ce petit gars, à peine assez haut pour arriver au niveau du genoux de la jeune femme. Sautant à terre le petit se jeta sur Yuichi qui venait d’ouvrir les yeux, faible, il fixa la jeune femme quelques instants. Elle lui avait demander quelque chose. Quoi, il ne savait pas. Trop faible pour chercher a comprendre ce qu’elle venait de dire, ou même, dans quelle langue elle l’avait fait, le jeune homme sentis les vertiges le reprendre immédiatement. Le petit contre lui. C’était tout ce qu’il sentait. Il le serra un peut contre lui. À peine à vrai dire, mais ça, il n’en était pas question. Poussant à peine le petit vers la femme, un mot s’était dessiner sur ses lèvres, mais il n’avait pas pu le prononcer.

Help…

Pas pour lui. Lui, il ne demandait jamais de l’aide. C’était con, mais c’était comme ça. Il ne savait pas faire. Surtout que chaque personnes s’étant un tant soit peut attacher à lui en avaient souffert au plus profond d’elles. Alors non. Il voulait juste que le petit soit en sécurité. Rien de plus. Juste que lui s’en sorte. Car, bien que le jeune garçon n’ai pas conscience de son état, il savait tout de même ce qu’il voulait. Que le petit soit en sécurité, c’était son seul soucis premier. Mais il n’eut pas le temps de voir la réaction de la femme qu’il avait de nouveau perdu connaissance, laissant échapper une toux qui venait de permettre l’apparition d’un filet de sang au coin de ses lèvres. Brisé, perdu, malade au possible, l’état du jeune homme avait fait s’écarquiller les yeux du petit bout qui était venu le serré de ses petits bras, de grosses larmes coulant le long de ses joues.

Le petit s’était retourné vers Athéa, de grosses larmes dans les yeux lui frappant la jambe de sa force… amoindrie XD, sans pouvoir empêcher ses larmes de couler. Il fallait qu’elle fasse quelque chose, qu’ele les porte au chaud, qu’elle appèle un médecin… quelque chose… mais ça, le petit ne pouvait pas comprendre. Il ne savait pas ce qu’il se passait avec Yuichi, mais il savait qu’il avait peur de ce que cela pouvait signifier. Très peur. Même s’il ne savait pas qu’engager un médecin voulait dire de très gros ennuis pour le nippon, n’ayant pas de passeport ou rien de ce qu’il puisse lui donner l’autorisation d’être là.

Pendant que le petit s’agrippait à la jeune femme, le regard suppliant, son protecteur se laissait emporter par un méandre sourd d’image et de sons confondus. Noyé de visions qu’il aurait préférer ne plus voir, le jeune homme se trouvait transporter dans toute son amertume, ses joies perdues, sa souffrance, ses pertes, ses désillusions éperdues.
Partit à la dérive de ses erreurs.

***

À quelques pas de là, une jeune femme le regardait dans toute la pénombre de sa souffrance. Perdue dans cet univers, elle se contentait de le regarder, et, à travers son regard, le jeune homme pouvait voir toutes ces choses qu’il avait tant hais. Il pouvait voir toute la douleur qu’elle gardait en elle. Lire tout ce qu’elle avait garder plutôt que de le blesser. Il revoyait Rika à côté d’elle, il savait tout ce qu’il avait fait passer en premier au mauvais moment, tous ces dénis.

Say goodbye…

Un hurlement dans le noir, un cris de crainte et de terreur, un appel à l’aide qui pénétrait dans chacun de ses os, le faisait trembler d’horreur. Car il n’arriverais pas à temps, il le savait. Il ne pourrais arriver à temps. Alors le jeune homme, s’était mis à courir pour rattraper le temps, la douleur l’envahissant car il savait qu’il allait à contre courant. Et puis, un coup de feu, son crane en frémissait déjà d’effroi, le sang qui coulait le long de son front, couvrant sa vue. Miyuki n’était pas loin pourtant, elle lui hurlait de venir, de la sauver, mais déjà la pénombre envahissait son regard. Il partait vers la mort, doucement, encore une fois tendis qu’elle vivait l’enfer. Les larmes dans ses yeux, cette souffrance infinie qui la brisait, la dévirait, la brûlait dans chaque parties de sont être, éreintant sa volonté, étreignent sa raison jusqu’à ne laisser d’elle que ce qu’elle était à présent. Un souvenir douloureux et révoltant. Désespoir précieux qui perdure.

Cette forme sur le bitume. Son hurlement avait emplis la rue. Debout face à la fin, le jeune homme s’était écrouler, râle sombre, combles désertées, erreurs impuissantes. Destin erroné.

I promise you

***

Dans son sommeil, le jeune homme, délirant de fièvre, le jeune homme s’agitait, prononçant souvent des paroles inintelligibles pour quiconque ne comprenant pas sa langue, mais il répétait surtout trois prénoms : Miyki, Rika et Raito.

Une larme coulant doucement le long de sa joue, le jeune homme ouvrit les yeux.
Il n’était ni chez lui, ni dans la rue, ni même dans un hôpital. Alors où ?

Messages : 61 Date d'inscription : 07/01/2009

Bon sang tu vas les ouvrir tes yeux ! Que vais-je faire de toi ou de ce bambin ? Je ne sais déjà pas m'occupée de moi même, pourquoi suis-je ici ? J'aurais dû resté chez moi en sécurité, mais non il a fallut que je sorte, que je trouve ou disons que ce bambin me trouve et me supplie avec ces yeux de l'aidé. Et maintenant me voilà avec deux personnes sous les bras, je dois les aider, oui mais comment ? ...

Le petit quitte mon genoux en pleurant, il a peur. Normal je frappe son père ou bien son frère ? Je ne sais pas ... Le bambin se blottit dans les bras du jeune homme, mais il le poussa vers moi et essaya de prononcer quelque chose. Help ? Est-ce que j'ai bien compris ? ... On me demande de l'aide à moi ? Athéa Cooper, la fille d'un assassin ! C'est le comble, je vais faire quoi moi avec ce petit ? Je ne sais même pas qui il est ou si il peux me comprendre. Le bambin se tourne vers moi et me frappe la jambe, laissant couler ces larmes. Il me fait de la peine, il va tomber malade.

Je retire ma veste et la mets au bambin, moi si je tombe malade ce n'est rien. Toujours accroupie je ne sais que faire ! J'habite juste à côté, ma porte est à quelques mètres de là, je dois emmener le petit, il va prendre mal ... Mais et lui, et ce jeune homme dois-je le laisser ? ... Non c'est évident que non ! Bon d'abord le petit et ensuite le jeune homme, merde il saigne ! Arrête de réfléchir et agis Athéa ! Je prends le bambin dans mes bras et me relève. Arrête de pleurer petit je t'en prie ! Je cours en direction de mon appart', j'ouvre la porte et l'installe dans le salon sur un fauteuil. Je lui dis de ne pas bougé, de ne pas pleuré, je reviens mon petit, je reviens !

Ne pas fermé la porte à clé, je vais avoir besoin de mes deux bras et de mes deux mains, je le sais. Je cours vers le jeune homme, toujours dans les vappes. Comment vais-je faire pour le transporté jusque chez moi ? Je ne suis pas assez forte ! Demander de l'aide à un passant ? Pourquoi pas ! ... Je demande à un homme, prétextant que le jeune homme au sol est mon ami. Il m'aide à le ramener chez moi, tiens il y a encore des gens biens ici ... Nous le posons sur le canapé, je remercie l'homme et ferme ma porte à clé. Je reste figée quelques instants, et maintenant ? ...

Je me dirige à grand pas vers la salle de bain, je prends des serviettes et remplie une bassine d'eau froide. Je retourne vers les deux personnes que je me suis sentie obligée d'aidée, je pose un linge trempée sur le front du jeune homme, faire tombé la fièvre voilà ce qu'il faut faire. Je me retourne vers le bambin, silencieux mais quelque peu effrayé. Je m'avance vers lui en souriant, une serviette à la main. Je le sèche du moins j'essaie. Pas facile, je ne me suis jamais occupée d'un enfant de toute ma vie. Le ciel va me tomber sur la tête ! Obligée, je lui retire ces vêtements et cours les mettres dans le sèche-linge, d'ici une petite demi-heure se seras sec, du moins je l'espère. Je lui enfile un t-shirt qui lui tombe aux pieds, tant mieux il aura pas froid au moins. Que faire ensuite ?! Peut-être à t'il faim ou soif ? Je continue de courrir cette fois dans la cuisine. Je remplie un verre de lait et y mets une paille. Je pars le donner au bambin, ouf il à l'air d'aimer ..
Je rechange le linge sur le front du jeune homme, la fièvre commence peut-être à tomber. Je vois une larme couler le long de sa joue et il ouvre les yeux. Il ne semble pas m'avoir vu, surtout qu'il ne panique pas ! J'ai eu trop d'émotions pour aujourd'hui.

- Ne vous inquiétez pas, tout va bien ... Le petit est là, il va bien ...

Je ne sais quoi dire d'autres. J'espère qu'il me comprends, sinon je serais dans une merde pas possible. Pourquoi faut-il que cela tombe toujours sur moi ?

Messages : 135 Date d'inscription : 20/12/2008

Arraches toi aux ténèbres… trop tard. La jeune femme, tout avait disparu de son esprit. Pourtant elle aurait sûrement beaucoup donner pour qu’il ne perde pas de nouveau connaissance. Après tout ce qu’il faisait pouvait être considéré comme égoïste, il laissait tomber et donnait toute la charge à cette jeune femme; mais que pouvait-il faire d’autre ? Après tout, à sa décharge, il n’avait réellement plus aucune force et tout ce qu’il lui restait de conscience s’en allait doucement de lui même, s’extirpant à son esprit, fuyant ses faux semblants, traquant la folie qui l’épiait dans le noir de sa vie, le soir, quand il ne se mêlait pas aux merdes de ce monde. Ces merdes là. Celles dont il faisait partis. Ces gamins, ces jeunes qui ne faisaient pas partit du monde où ils devaient vivre, ces jeunes que la société ne pouvait pas accepter.

« Vous êtes la merde de ce monde… »

Un tunnel avec une lumière au bout ? Ça aurait pu. Mais là, tout ce qu’il voyait, c’était le chaos, les ténèbres, la souffrance de sa propre vie. Sauf qu’il n’allait pas y rester une éternité non plus. Il n’y aurait pas survécus de toute manière. Quoi qu’à vrai dire, ça faisait tellement longtemps qu’il avait aurait dû ne plus être en vie qu’à présent, il valait même mieux ne pas y penser. Ne pas penser… ça il n’y arrivait pas. C’était dommage, tout aurait été bien plus simple s’il avait sût. Mais non, rien n’y faisait.

Amnistie bouffante d’orgueil. Laisse le… broie le…

Le jeune homme avait délirer un bon moment avant de revenir sur terre. En attendant, le petit s’était fait transporter apeuré, il avait préférer ne rien dire, écoutant la jeune femme parler dans une langue qu’il ne comprenait pas. Apprendre a parler la sienne était déjà assez dur, mais s’il devait en plus apprendre celle d’un autre pays, il n’allait pas s’en sortir tout de suite. Et puis, où était Yuichi ? Et sa mère ? Ça faisait des mois que ce jour dans la rue était arriver. Est-ce qu’elle était… non, ça n’était pas possible, il allait la revoir, il le devait. Elle ne pouvait pas le laisser comme ça, elle le lui avait dit, pourtant, qu’elle serait toujours avec lui. Mais depuis quelques mois, il était passer entre les mains de pas mal de personnes. Toutes liées à Yuichi. Et puis, il était gentil Yui. Même si tout semblait aller de travers, il faisait tout pour que ça aille, même à son age, le petit le comprenait. Pas intelligemment, mais intuitivement.

Et finalement, il s’était réveillé. Noyé dans un océan de désillusions, perdu dans un sorte de coma. Un coma, oui, c’était un peut comme lorsqu’il s’était réveillé à l’hôpital. Sauf que là, il avait ouvert les yeux, une larme coulant le long de sa joue. Une femme près de lui.

Rika…

Il l’avait sûrement prononcer. Pas très fort, juste à peine audible. Juste pour lui même. Le regard hagard, il était encore un peut dans un autre monde. Mais l’horreur de celui-ci était la même quand celle du monde dans lequel il venait de se réveillé.

Triste réalité.

Durant une fraction de secondes, c’est ce qu’il avait crus. Le souvenir de la jeune femme allongée près de lui, le poussant à continuer à avancer. Celle qu’il venait juste de perdre. Et celle pour qui il éprouvait trop pour arriver à le réaliser.

Pourtant, le souffle encore court de son sommeil agité, il s’était forcé a retrouver son calme. Ne pas craquer. Ne pas craquer tant qu’il y avait du monde autour. Mais il y en avait tout le temps. Une pause, pitié, une quelques secondes sans ressentir la morsure brûlante de la souffrance…

Juste une fraction de seconde…

« Il… d’accord. J’ais dormis longtemps ? Je… vous êtes qui ? »

La grande question à huit mille euros. Mais déjà, oui, il la comprenait. À sa langue, le jeune homme s’était rappeler qu’il était arriver en France depuis quelques semaines, quelques mois… il n’en savait rien, vraiment. Mais il comprenait et savait à peut près parler la langue, c’était déjà pas mal. De toute manière, il lui avait fallu apprendre à s’exprimer. Rien que pour avoir ce dont il avait besoin. Un besoin stupide mais essentiel.

Et mortel.

Le petit était finalement entré dans la pièce, Yuichi effaçant en un éclair la larme qui commençait déjà a sécher sur sa joue. Il n’avait pas besoin de ça ce petit ange. Stabilité ? C’était ça qu’on conseillait pour les enfants ? Et bah, le pauvre, il allait virer instable vu à quel point il se faisait trimbaler depuis sa naissance. Pourtant il était venu jusqu’au canapé, attrapant un bras de son protecteur avant que celui ci ne le hisse jusqu’à lui, lui ébouriffant sa tignasse déjà loin d’être ordonnée. Le petit désigna le verre de lait au jeune homme avec un grand sourire. Il portait un tee short, sûrement celui de la jeune femme ce qui fit sourire le garçon. Elle était pourtant menue; et le tee short n’était pas grand, mais il tombait pourtant aux pieds du petit bout. Pourquoi l’aimait-il alors qu’il symbolisait tout ce qu’il avait perdu, au juste ?

Une lueur de tristesse qu’il n’avait sût faire disparaître depuis qu’il avait repris connaissance, le jeune homme remercia Athéa en souriant et ajoutant un geste de la tête typique de chez lui.

Messages : 61 Date d'inscription : 07/01/2009

Je le regarde ouvrir les yeux, il me pose des questions. Cela me rassure, il me comprends et je peux le comprendre. Un poids en moins qui me soulage grandement. J'ai toujours réussie à me mettre dans des situations pas possible et encore aujourd'hui cela continue. Je pense que sa va me poursuivre toute ma vie. Mais j'aurais pu les laisser dehors tout les deux et faire comme-ci je n'avais rien vu. Malheureusement ou heureusement je ne suis pas ce genre de personnes. Il faut toujours que je tende la main pour venir en aide aux gens. Et laisser ce bambin dehors, sous cette pluie aurait été un crime. Je ne suis qu'une pauvre âme charitable et j'espère que cela ne me retomberas pas dessus un jour.

Un sourrire se pose sur mon visage lorsque je vois le bambin s'aggripait au jeune homme. Il est peut-être son père ou son frère. Je ne saurais le dire, mais en tout cas il à l'air bien attaché à lui. Au moins ce bonhomme à quelqu'un sur qui compter, mais ce jeune homme devrait certainement faire un peu plus attention à lui. Je les regarde en souriant et me décide à répondre.

- Vous avez dormis pendant une heure peut-être, je ne sais pas trop.

C'est vrai, je n'ai pas vraiment pris le temps de regarder l'heure. J'étais bien trop occupée avec le bambin et ce jeune homme qui était fiévreux. Je me sent toujours dans l'obligation d'aider les gens, un réflexe peut-être. J'essaye peut-être de racheter les fautes de mon père en me rendant utiles. Mais cela ne sert trop à rien ... Sa ne ramèneras jamais toutes ces filles qu'il à tué pour le plaisir.

- Je m'appele Athéa, je vous ai trouvez, vous et le petit en bas de chez moi. Vous étiez écroulez sur le sol et le bambin s'était accroché à ma jambe. Alors je l'ai ramené ici et on m'as aidé à vous transportez.

Petite sourrire, j'essaye d'être réconfortante. J'imagine que pour lui aussi ce n'est pas facile. Se retrouver chez une personne qu'il ne connait absolument pas, mais bon je suis pas dangereuse. D'ailleurs dans un sens, heureusement qu'ils sont tombés sur moi, cela aurait pu être tellement pire.

- Vous voulez quelque chose à manger ou à boire ?

Certes je ne suis pas un cordon bleu, mais je sais quand même faire la cuisine. Et il dois bien me rester des trucs à manger, comme des pâtes ou des trucs comme ça. Et je ne sais pas quoi faire ou dire d'autre. Il a encore l'air mal en point, je ne peux pas me résoudre à le laisser partir comme cela.